HAUTE AUTORITE DE LA COMMUNICATION
BOUBACAR YACINE DIALLO,
UN PROFIL EN ACCORD AVEC UNE STRUCTURE DE LA PRESSE QUI AVAIT POURTANT PERDU LES CŒURS
La gestion très décriée de l’ancienne mandature a conduit le Président de la République à refondre l’Institution de Régulation et voilà à sa tête, un homme d’expériences. Sans oublier le représentant de la presse écrite, l’ancêtre de la presse en Guinée, Ibrahima Tawel Camara, Directeur du Journal « Le Regard ». Et dans la même lancée, Amadou Touré, représentant de l’AGUIPEL qui nous appelait toujours ‘’doyen’’ par respect. Nous espérons qu’au-delà des représentants du Président de la République et du Président de l’Assemblée Nationale, il faut encourager également les autres représentants, en particulier Madame Keïta, la représentante des imprimeurs. Espérons que la HAC sous la 4ème République sera plus qualifiée. Le nouveau Président a l’art de la négociation et celui des affaires.
C’est vrai que le nouveau Président Boubacar Yacine Diallo avait lors de la Journée Internationale de la Presse, le 03 Mai, reconnu que les ‘’radiations prononcées’’ par l’ancienne équipe sortante étaient injustes, ne reposant sur rien, infondées, créant même une crise de Gouvernance avec les Journalistes, prouvant aussi que les maîtres d’alors étaient des extra-terrestres, en amenant même les journalistes à marcher et à crier Oh là là … C’est vrai que le journalistes pouvaient avoir des pouvoirs d’appréciation différents. Or, l’Institution de régulation doit recevoir avec éclats. Loin de créer des tensions, entre l’ex-présidente, Martine Condé et la cinéaste, Mariama Camara, où le poste était inoccupé, on a pu combler le fossé entre les aspirations d’une part et la réalité d’autre part. Au lieu que l’ex-présidente de la HAC retire le dossier sur le semblant ‘’Flagrant délit’’ de la Gendarmerie, elle n’a fait qu’enfoncer les Journalistes, prétextant d’une grotesque insinuation que le Directeur de la SOBRAGUI avait monté un funeste exploit de corruption où les journalistes avaient voulu récupérer de l’argent. Même s’il y avait une infâmante altercation entre l’un des journalistes et le Directeur de SOBRAGUI, Dieu fera payer les artisans de ce montage grotesque. Or, les journalistes défendaient une cause des consommateurs, loin même d’un ‘’fait de corruption’’. Pourtant le Directeur de Marketing de SOBRAGUI, Monsieur Gnanga Sagno à la barre m’avait dédouané de tout fait de corruption et avait répété mot par mot que j’étais l’apôtre du déni de l’argent. Dommage, qu’on retrouve par la suite des gens qui pactisent à cette parodie pour montrer au Président de la République, qu’il y a des brebis galeuses parmi les journalistes. Il est normal que les gens aient de l’ambition mais pas à n’importe quel prix. Il faut reconnaître le mérite aux journalistes. Nous sommes étonnés pourtant qu’on rafistole un ‘’faux rapport’’ avec la complicité de l’ex-Ministre de la Justice démissionnaire, Cheick Sacko, dans un coup monté pour confondre les journalistes et prétendre avoir raison sur ces scribouillards qui ne peuvent ‘’offenser’’ une institution de régulation. Toutes les bonnes intentions de la commission de l’information du CNT ont été foulées aux pieds. Comment peut-on radier des journalises dont les chefs d’accusation sont en partie faux ; qu’on dédouane deux (2) personnes ensuite en parlant de ‘’demandes d’excuses’’ non prévues par la loi sur la presse 002. Que Dieu pardonne ces commanditaires. Madame Fanta, la Secrétaire du Tribunal de Première Instance de Kaloum, avec ma demande au Président du Tribunal d’alors, en position de faiblesse alors que le papier qu’elle m’avait remis était écrit au bic sans tampon, ni date et que nous avons adressé à la HAC qu’on a traité de ‘’faux et usage de faux’’ a été envoyé à Reporter sans Frontières – France, semblait nous supplier après quand nous sommes partis lui montrer la fameuse décision de la HAC. Elle semblait en outre se confondre en larmes et nous poursuivre quand nous lui avons fait part de sa mauvaise foi à notre égard. On ne peut faire du tort à un citoyen ou un journaliste et prétendre ‘’être élue du peuple’’ après une gouvernance des journalistes à reculons. Pis, alors que la loi sur la presse 002 ne prévoit de ‘’demande d’excuses’’, l’Institution de Régularisation va siéger sur une demande d’excuses libérant ainsi deux (2) journalistes parmi les trois (3) qu’on a semblé condamner et on ne reconnaît plus les fautifs parce que moi j’ai tenu mordicus à montrer ma bonne foi et à ne pas transiger. Mon cas reste alors sans suite jusqu’à la fin de la mandature passée. L’un après la fameuse décision, s’est rendu aux Etats-Unis, l’autre a repris à Horoya avec le libellé de la carte de presse. Est-ce une dent contre celui à qui on cause du tort ? A vous de juger ? Seulement, on s’étonne qu’on nous accuse en attaquant l’Hebdomadaire Observateur qui a reproduit notre recours gracieux de ‘’complice’’. Haro, doit-on dire à cette mandature ? Est-ce au 16ème siècle que nous nous trouvons ? Que Dieu nous en garde de rencontrer des pareils défenseurs de la liberté, transformés brutalement.
Aussi, après cette petite parenthèse, nous nous félicitions du choix porté sur vous, même si dans le passé par manque de communication, nous ne nous sommes pas compris. Or, dès notre premier contact avec vous en 1997, nous avons été séduit par votre franc-parler. Dommage que les esprits malins tapis dans les rangs nous ont opposés. Cette fois-ci, revenu à la charge de la Présidence, où vous avez été élu, votre arrivée maintenant doit signaler une autre Gouvernance. Nous pensons qu’il y aura plus d’efficacité dans l’atteinte des perspectives de l’Institution de régulation. La prise en compte de la diversité des ressources humaines va qualifier davantage notre Institution. Aussi, une nouvelle forme de surveillance s’impose donc. L’idée que la HAC représente un risque systémique disparaîtra, c’est la meilleure façon de dissiper toute incertitude. A ce titre, la HAC peut aller au-delà de ses évidences. Pleine forme et du succès à Monsieur Boubacar Yacine Diallo N°2.
Don de Dieu Agossou
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