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LE DESTIN D’UNE GENERATION

redaction by redaction
mars 13, 2021
in Guinee
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Maroc : la Banque africaine de développement mobilise 100 millions d’euros en faveur du Fonds d’équipement communal pour renforcer l’attractivité des territoires et consolider la dynamique d’industrialisation
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La Guinée, l’un des pays de l’Afrique occidentale et membre de plusieurs organisations internationales dont : l’UA, l’ONU et la CEDEAO qui sont les plus importantes. L’un des pays les plus riches du monde et le troisième en Afrique toute entière en matière de ressource naturelle. Elle est de même le premier producteur de bauxite dans le monde. Bien qu’étant dans le rang des pays doté de ressources de toute sorte, elle reste dans le rang des pays les plus pauvres du monde. Quel paradoxe ? Dans cet article, nous allons voir les facteurs qui empêchent le pays de Samory Touré et d’Alpha Yaya Diallo d’aller de l’avant et proposer quelques solutions de sortie de l’ornière.

Premièrement, l’auteur de cet article n’a aucune position à prendre dans les conflits politiques, économiques et sociaux qu’il parlera dans cet article, il se considère comme étant un observateur de l’évolution des réalités de son pays et se sent obliger par son sens patriotique d’intervenir d’une manière ou d’une autre.
Parlons un peu d’histoire. Le 25 août 1958 le Général De Gaul dans sa tournée Africaine dans le cadre de la communauté arriva en Guinée pour connaitre l’avis des Guinéens sur sa supposée communauté Française, Sekou Touré chef des indépendantistes Guinéens lui affirma la volonté de son peuple d’être libre. Qui ne pourrait faire la même chose ? La vie des peuples est caractérisée par des luttes d’autonomie, d’émancipation et de liberté. Raison pour laquelle nos héros de la lutte contre la pénétration coloniale se sont battus à sang pour empêcher les grands parents de Macron de s’installer en Guinée.

Après le vote du 28 septembre 1958, la France s’est vue humiliée et voulait se servir de la Guinée pour donner exemple aux autres pays Africain. Delà, commença un conflit diplomatique et voir même économique qui dura pendant plus de 20 ans. La France a condamné la Guinée à l’international sur tous les plans et cela a poussé Sekou Touré a considéré un bon nombre de Guinéens qu’il considérait proche de la France ou même promoteur de la démocratie occidentale comme ennemie de la Guinée ; et arrêta beaucoup de Guinéens qui ont été conduit au camp Boiro une prison d’alors au banlieue de Conakry où selon des organisations des droits humains 5000 prisonniers ont trouvé la mort. Le 26 mars 1984, la Guinée s’est réveillé apprenant la disparition de son héro de l’indépendance et cela plongea la Guinée et les Guinéens dans une impasse inédite. Et comme il n’y avait aucune organisation politique digne de sa succession, un groupe militaire qui avait pour leader le Général Lansana Conté ont profité du vide politique laissé par la disparition du père de l’indépendance pour prendre le pouvoir le 03 Avril 1984. Il décida de libérer les prisonniers politiques et libéralisa l’économie, que certains considère comme « un libéralisme sauvage ». La Guinée sous le règne de Conté, le pays s’est transformé à un nid de gouvernants corrompu ; des vrais prédateurs économiques. La gestion économique n’était pas le seul problème du pays mais aussi la gestion des droits humains, qui nous rappelle les évènements du 04 juillet dans lequel un bon nombre de cadres, d’officiers militaires et de commerçants ont été arrêté et d’autre même exécuté sans procès.

Tout le monde se rappel de l’après Conté, décédé le 22 Décembre 2008 et le passage de Dadis show à la tête du pays avec les évènements du 28 Septembre 2009 au stade du 28 Septembre où plus de 150 personnes ont été tué dans une manifestation contre son pouvoir, plusieurs femmes violée. La suite on le connait tous.
Le résulte d’une transition dirigée par le Général Sekouba Konaté qui devient président par intérim à l’issue d’un accord politique entre les parti politiques, les acteurs de la société civile et les membres de la junte militaire à Ouagadougou la capitale du Burkina Faso ; aboutie à l’élection d’Alpha Conté, opposant historique, professeur de droit et espoir de toute une génération pour le progrès économique, socioculturel et politique. Qu’en est-il de sa gestion après deux mandats ? Les manifestations politiques interminables, les récentes contestations contre les élections du 22 Mars et le rapport de la banque mondiale dans une supposée affaire de surfacturation témoignent.

La connaissance de l’histoire de notre pays par notre génération est très importante ; elle permet de nous situer et nous montrer les voies à prendre pour notre ouverture, non seulement à nous-même mais aussi au reste du monde. Notre histoire n’est pas rose certes, mais chacun la conte à sa manière pour des fins politique. Toutes les ethnies de la Guinée se sont identifié à des leaders politiques de leur région et se sont victimisé à un moment ou à un autre de notre histoire. Si tout le monde est victime, qui sont les bourreaux ? La vrai version de l’histoire de notre pays ne nous aie pas conté. Nous dévons être très prudent pour ne pas tomber dans le piège.
Le temps change, et nous dévons changer avec le temps. Nous ne pouvons pas accepter de vivre les mêmes réalités que nos parents, notre temps est diffèrent de le leur et les réalités aussi. Notre destin en tant que génération de l’information est de se battre contre les facteurs que nous avons en commun et qui nous maintien dans une précarité inédite. Ce n’est pas une seule région qui souffre de la mal gouvernance du pays, nous l’a partageons ensemble en tant que nation et notre vie en tant que nation doit refléter les réalités et maux que nous avons en tant nation et doit nous servir de leçon et être facteur d’union.
La Guinée est le seul pays au monde où un homme ne peut trouver de signification à sa vie qu’a l’âge de 40 ans révolu malgré le combat de tous les jours. Notre combat doit se centrer sur le progrès du pays et non sur les débats politiciens qui ne nous amène nulle part. Nous avons une responsabilité vis-à-vis de notre pays et le destin de nos enfants. Nous avons un gros combat à mener, et ce combat ne peut être gagné que par une jeunesse organiser, acteur de débat démocratique et non par une jeunesse qui se limite à des publications sur Facebook. L’activisme ne se limite pas sur les réseaux sociaux. Le pays a besoin de notre génération ; il est temps pour nous de décider de l’orientation de notre pays, cela nécessite l’union entre les jeunes de tous les bords politique et culturel. Notre responsabilité ne doit pas se limiter au rôle de communicant politique sur les réseaux sociaux. Nous devrons être des acteurs politiques, économiques et socioculturels. Les débats que nous avons sur les réseaux sociaux ne ressemblent pas notre temps. Ceux dont nous défendons n’ont aucune considération pour notre bien-être, il ne se préoccupe qu’à leurs poches.
Parlons un peu des récents évènements qui ont aboutie aux élections du 22 mars. C’était une occasion pour nous de donner une nouvelle orientation à notre pays. Personnellement je ne me suis pas senti concerner par les débats par ce que pour moi, les débats ne reflétaient pas ce que nous avons besoin pour notre pays. Je reproche beaucoup aux jeunes de la société civile de s’être associé aux politiques dans cette lutte, ces politiques n’ont pas démissionner à l’assemblée nationale quand le mandat de celle-ci a expiré. Pourquoi ? Est ce qu’on s’est posé cette question ? Ok fine. Mais ils n’ont pas démissionner à cause des avantages qu’ils gagnaient et je crois que c’est la seule explication possible. Et le plus bizarre est qu’ils ont donné leur accord pour la modification de la constitution qu’ils défendaient. Qu’elle contraction d’idée ? Ils ont donné leurs accords par le biais du président de l’assemblée nationale dont l’avis a été demandé. Le plus dangereux est qu’ils ont trouvé des jeunes pour les accompagner sans savoir les implications de leurs luttes. Et les gens sont morts.
L’une des choses les plus bizarres est aussi que la majorité des gens de notre génération qui se battait pour ou contre la modification de la constitution n’ont lu ni l’ancienne ni la nouvelle constitution. Comment peut-on défendre ou blâmer quelque chose dont on ignore?
Il est temps pour nous d’être réaliste et objectif dans nos revendications, la constitution du mai 2010 m’est plus bon que la nouvelle car, au moins le président de la cour constitutionnelle était élu par ses collègues au lieu d’être nommé par le président de la république parmi ses collègues comme l’implique cette nouvelle et aussi le mandat présidentiel passe de 5 ans à 6 ans, à remarquer que certains sont à 4 ans en Afrique. Ce que je peux reprocher à la constitution du mai 2010 est le statut référendaire, à mon avis, toutes les constitutions méritent l’avis du peuple souverain. Au-delà du statut référendaire toute fois que je lisais l’ancienne, à l’article 158, je me demandais si nous allions nous retourner dans une nouvelle transition car cet article octroyait des rôles au CNT.
Il y a eu des morts par ce que chacun a joué à l’arrogant, en niant la vérité ou en le refusant par ce que ça ne l’arrangeant pas. J’ai toujours dit à mes amis que la bonne porte de sortie reposait sur le président de la république qui passa 40 ans de lutte politique avant de devenir président de la république. Il devrait appeler un dialogue socio politique autour d’une nouvelle constitution nous avenant dans une nouvelle république sans lui, bien sûr que personne ne sait s’il sera candidat ou non car la décision l’appartient mais cela au moins allait apaiser le pays avec l’organisation des élections libre, transparente et inclusive le 22 mars 2020 ; et aussi renforcer la confiance et le dialogue entre les Guinéens mais aussi l’ouverture démocratique du pays. Personne n’a intérêt à ce le pays reste dans ce stade.
Si nos grands-parents on fait de la lutte contre la pénétration coloniale et celle de l’obtention de l’indépendance leur cheval de bataille, la lutte pour l’ouverture démocratique avec les institutions équilibrée, juste et transparente avec les gouvernants au service du peuple et non commandant du peuple qui, par ailleurs me semble être le meilleur gouvernement (régime) incombe notre responsabilité. Je suis convaincu que ni les politiques, ni les institutions internationales ne peuvent le faire pour nous ; ce combat est le nôtre, et personne ne le fera pour nous. Il ne sera aussi gagner par une région ou une ethnie, il sera gagné par la jeunesse Guinéenne unie comme un seul homme, les mains dans les mains, aillant la même vision pour le pays et regardant dans la même direction.
Nous devrons nous organiser autour d’un débat inclusif, comprenant la position de chacun même si nous ne sommes pas d’accord, autour d’un débat dans lequel la position politique d’un Guinéen ne serait identifiée par son ethnie ou par sa région. Un débat dans une république où le peuple demande des comptes aux gouvernants où le peuple ne se met pas à l’écart mais participe à la gouvernance. Comme le dit Ben Carson dans « take the risk » « si nous commençons tous a pensé des solutions que de s’assoir à se plaindre et critiquer, nous serons une meilleure société »
Bref, la Guinée repose sur notre génération et elle sera ce que nous voulons qu’elle soit.

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Obuasi-Kumasi –Ghana, Mai 2020
Bangaly Sylla
Philosophie,
Fondateur de l’ONG « Givingway »
Membre fondateur et membre du bureau politique du parti panafricain de guinée.

 

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