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Le chef d’Etat décroche un troisième mandat après que l’opposition a appelé à boycotter le scrutin.

redaction by redaction
novembre 3, 2020
in Afrique
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Alassane Ouattara, 78 ans, est réélu pour un troisième mandat à la présidence de la Côte d’Ivoire. D’après des résultats proclamés par la Commission électorale indépendante (CEI) ce mardi à l’aube, il obtient 94,27% des voix au premier tour. Mais l’opposition ayant boycotté le scrutin, le verdict est controversé, d’autant que le vote a été marqué par des violences.

«Est donc élu président de la République Monsieur Alassane Ouattara» pour un nouveau mandat de cinq ans, a déclaré le président de la CEI, Ibrahime Coulibaly-Kuibiert. Le taux de participation est de 53,90%.

Près de 5000 bureaux de vote n’ont pas pu ouvrir, des militants de l’opposition les ayant saccagés. Ces actes ont fait passer le nombre d’inscrits sur les listes électorales de près de 7,5 millions à un peu plus de 6 millions.

Des observateurs dubitatifs sur les conditions de vote
Selon les scores annoncés par la CEI, le candidat indépendant Kouadio Konan Bertin arrive en deuxième position avec 1,99% des voix. Les deux autres candidats avaient appelé au boycott mais ont tout de même reçu des suffrages. L’ancien président Henri Konan Bédié termine 3e avec 1,66% et l’ex-Premier ministre Pascal Affi N’Guessan quatrième avec 0,99%. La CEI a trois jours pour transmettre ces résultats au Conseil constitutionnel, qui a ensuite sept jours pour les valider.

Si la mission d’observation de l’Union africaine estime que «l’élection s’est déroulée de manière globalement satisfaisante», le Centre Carter, fondation créée par l’ancien président des Etats-Unis et prix Nobel de la paix Jimmy Carter, est beaucoup plus critique. «Le contexte politique et sécuritaire n’a pas permis d’organiser une élection présidentielle compétitive et crédible», selon son rapport. La mission d’observation de la Cédéao (Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest) a souligné que «la montée de l’insécurité dans la période pré-électorale a créé une psychose».

Elu en 2010, réélu en 2015, Alassane Ouattara, 78 ans, a annoncé en mars qu’il renonçait à une nouvelle candidature, avant de changer d’avis en août à la suite du décès de son dauphin désigné, le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly. La loi fondamentale ivoirienne prévoit un maximum de deux mandats, mais le Conseil constitutionnel a estimé qu’avec la nouvelle Constitution adoptée en 2016, le compteur des mandats présidentiels a été remis à zéro, ce que l’opposition conteste.

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Lundi, l’opposition a annoncé avoir créé un «Conseil national de transition (…) présidé par Henri Konan Bédié» dans le but de former un «gouvernement de transition». Dans la soirée, des détonations provoquées par des individus non identifiés, qui n’ont fait aucun blessé, ont résonné devant les domiciles de quatre leaders de l’opposition, à Abidjan.

Un pays marqué par la grave crise post-électorale de 2010-2011
Au mois 9 personnes sont mortes lors des violences liées au scrutin. Avant l’élection, une trentaine de personnes sont décédées dans des troubles et des violences intercommunautaires depuis le mois d’août. La crainte d’une escalade des violences est forte dans ce pays d’Afrique de l’ouest, dix ans après la crise post-électorale de 2010-2011 qui a fait 3000 morts. Elle intervenait à la suite du refus du président Laurent Gbagbo (au pouvoir depuis 2000) de reconnaître sa défaite face à Alassane Ouattara.

Ces événements en Côte d’Ivoire, premier producteur mondial de cacao, font craindre une nouvelle crise dans une région éprouvée par des attaques djihadistes au Sahel, un putsch au Mali, une élection contestée en Guinée et une contestation politique chez le géant voisin nigérian.

Par Le Parisien avec AFP

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