A l’entame de la cérémonie l’honneur est revenu à Mme Diaby Hadja Mariama Sylla, ministre de l’Action Sociale qui n’a pas manqué de souligner la pratique de ce phénomène traditionnel qui n’est autre que « l’excision », selon elle, cette pratique constitue les formes de violences. Ceci d’après le ministre « La République de Guinée est affectée par cette pratique à hauteur de 90 %. Pour relever ce défi, la Guinée a adopté les lois nationales contre l’excision, la révision du code de la femme, du mariage précoce, pour ne citer que ceux-là, a –t-elle précisé devant les partenaires.
Au niveau de la déclaration universelle et par rapport aux initiatives présidentielles développer dans notre pays, pour réduire le taux de mutilations génitales féminines, a été un acte majeur qui a appelé les chefs d’Etats de l’Union Africaine, à plus d’actions pour la question de la pratique des mutilations génitales féminines. En lien avec le thème international, le ministère en charge de l’action sociale en collaboration avec les départements concernés et des partenaires techniques et financiers ainsi que des organisations de la société civile, soutient –elle.
Dr Amad Mohamed Garba Au nom du secrétaire générale des nations unies, a remercié le gouvernement guinéen, pour les efforts apportés à l’amélioration de conditions de vie de femmes et filles. Selon lui, les mutilations génitales féminines constituent une forme odieuse de violations de droits fondamentaux des femmes et des filles. Dans le monde, environ 200 millions de femmes et des filles sont aujourd’hui font l’objet de cette pratique des mutilations génitales de féminines, dit Dr Amad Mohamed.
Visiblement satisfait en faveur de cette journée, la Première Dame de la République, Mme Condé Hadja Djènè Kaba a remercié les acteurs et les partenaires techniques et financiers pour des efforts deployés sur la terre africaine de Guinée dans la lutte contre les pratiques de la mutilation génitale féminine à travers tout le pays .
Naby Camara pour la radio-kankan.com